C’est à cette question que répond l’étude que le Parc a présenté à la conférence du Golf and Caribbean Fisheries Institute (GCFI) qui se tient en Guadeloupe du 4 au 8 novembre. Pour mener à bien cette étude, des observations de terrain ont été effectuées, entre les années 2023 et 2024. Au total, 134 sites ont été échantillonnés. Les récifs coralliens sont au cœur d’une compétition perpétuelle pour l’espace et l’envahissement des coraux par les macroalgues est un des principaux facteurs de la disparition des communautés coralliennes. Si on combine toutes les stations sur lesquelles on a observé des macroalgues, l’étude révèle que 87 % des sites sont impactés. Ces résultats montrent les conséquences de la mauvaise qualité des eaux côtières de Guadeloupe qui souffrent des pollutions par les matières organiques et les nutriments. Ces facteurs contribuent largement à la prolifération algale dans les eaux de l’archipel. Si la qualité de l’eau ne progresse pas rapidement, l’état de santé des communautés coralliennes de Guadeloupe continuera à décliner.
Le Parc national a organisé son dernier chantier école "PROTÉGER", du 14 au 18 octobre, sur le Canal des Rotours avec la ville de Morne-à-l’Eau, après celui de la ravine du Quartier Robert à Gourbeyre et de la rivière Lézarde à Petit-Bourg. La réussite de ce projet "PROTÉGER" repose sur la multiplication de ce genre de chantiers d’expérimentation en technique de génie végétal. 💚 🤓C'est quoi au fait le projet PROTÉGER ? Le projet "PROTÉGER", pour la promotion et le développement du génie végétal dans les rivières de Guadeloupe, vise à préserver la biodiversité des milieux aquatiques, tout en protégeant les biens et les personnes des risques encourus lors des crues de rivière ou des évènements cycloniques.💨 👉Après avoir établi une typologie de la végétation installée sur les berges des cours d’eau de Guadeloupe (phase 1 du projet PROTÉGER) et une définition des techniques d’ingénierie écologique utilisables (phase 2 qui vient d'ailleurs de recevoir un prix spécial du jury au prix national du génie écologique 😍 ), le projet en est à sa phase 3, qui consiste à former les acteurs locaux à l’utilisation des techniques de génie végétal. On vous explique tout 💪 Un reportage de Boris Courret.
À l’occasion du mois du créole, Hector Poullet, créoliste, a offert au Parc national de la Guadeloupe un magnifique poème consacré à la beauté de notre archipel, à ses richesses, et aussi à sa fragilité. Un poème racontépar Daniel Sylvestre, notre chargé de mission Culture au Parc.
L’Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe (ARB-IG) et le Muséum national d’Histoire Naturelle (MNHN) ont bâti le projet d’expédition scientifique "La Planète Revisitée des Îles de Guadeloupe" qui doit permettre d’acquérir de la donnée scientifique sur la biodiversité dite "négligée" (mousses, champignons, petits invertébrés…) des îles du sud de l’archipel (la Désirade, Marie-Galante et les Saintes). Nous vous proposons de partir avec nous, aux Saintes, pour découvrir les premiers pas de cette nouvelle expédition à l’occasion d’une présentation du projet aux différents partenaires, dont le Parc national de la Guadeloupe. Cette nouvelle campagne décomposée en deux volets (terrestre et marin) vient à la suite de deux expéditions marines menées par le Parc national de la Guadeloupe en étroite collaboration avec le MNHN et l’Université des Antilles : Karubenthos I en 2012 et Karubenthos II en 2015. Elles ont permis la découverte de plus de 300 nouvelles espèces, soit pour l’heure l’inventaire le plus approfondi jamais réalisé dans la Caraïbe, avec des résultats exceptionnels sur les mollusques, les crustacés et les algues. Un reportage de Boris Courret.
Mardi, dans le cadre de notre programme d’animations "Nature & culture en découverte" et à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Parc national de la Guadeloupe a organisé la deuxième édition de ses Olympiades de la biodiversité, en présence de l’ONF, de Sinnoval qui sensibilise sur la pratique du compostage, et de TRADI’ FAB et ses jeux traditionnels. Cet événement, qui a bénéficié du soutien du Conseil départemental de la Guadeloupe, a rassemblé une centaine d’enfants de 8 à 17 ans venus de centres de loisirs du Nord Grande-Terre. Répartis en plusieurs équipes, les jeunes concurrents ont pu s’affronter à travers huit ateliers consacrés au patrimoine naturel, culturel et paysager de la Guadeloupe. Au programme, épreuves sportives, jeu du béret, marelle, jeu de piste, quiz autour de thématiques liées à la biodiversité... Ils ont ainsi pu découvrir les nombreuses richesses de leur bel archipel tout en s’amusant.
Dans ce nouveau format vidéo, le Parc se met en mode pédago pour tout vous expliquer du phénomène de blanchissement corallien. Un phénomène qui peut conduire à la mort des récifs et qui est donc extrêmement préoccupant puisque ces coraux réduisent le risque de submersion, représentent un véritable abri pour les poissons et participent à la préservation de la biodiversité. Avec Claude Bouchon, professeur émérite à l’Université des Antilles, vous comprendrez en quoi la température de l’eau a une influence sur ce blanchissement. Isabelle Nasso de l’Office de l’Eau et Aurélien Japaud de la DEAL évoquent des solutions pour enrayer cette situation. Elles passent par des actions en faveur de la biodiversité, comme l’amélioration des systèmes d’assainissement, qui ont un impact sur la santé des coraux. Simone Mège et Noémie Léger reviennent quant à elles sur les actions du Parc national comme les suivis permettant de mieux comprendre les récifs, l’interdiction d’accès à certaines zones afin de réduire l’impact de la surfréquentation ou l’étude des bassins versants contribuant à l’amélioration de la qualité de l’eau. Une vidéo pédagogique réalisée par Boris Courret.
Afin d’étudier les populations dans les cours d’eau, les agents du Parc national de la Guadeloupe organisent des opérations de pêche électrique. Sur un tronçon défini à l’avance, les équipes de pêche remontent le cours d’eau, munis d’électrodes pour étourdir les poissons et d’une épuisette pour les capturer. Cette méthode non létale de capture en eau douce permet entre autres d’identifier puis de relâcher vivants les individus, afin d’étudier l’état de santé des cours d’eau. En gros, plus les espèces sont nombreuses et variées, plus le cours d’eau est en bonne santé. Depuis 2005, les équipes du Parc suivent chaque année l’évolution des populations de crustacés et poissons d’eau douce. Après prospection de toute la zone, les individus sont triés par espèce. Puis chaque espèce est comptée, pesée et mesurée. Ces données permettent de calculer un indice afin d’évaluer l’état de santé des cours d’eau. Et depuis près de 20 ans, on constate une forte érosion des peuplements aquatiques, accélérée par les différentes pollutions. C’est-à-dire que les populations diminuent en quantité et en diversité, comme l’explique Marie Robert, chargée de mission milieux aquatiques au Parc national. Un reportage de Boris Courret.
Faciliter la montée et la ponte des tortues sur Kahouanne. Tel était le but de l’opération de nettoyage menée ce 11 juin. La préservation de cet îlet, classé en cœur marin du Parc national de la Guadeloupe, est essentielle au maintien de la biodiversité. Une quinzaine d’agents du Parc a collecté en une journée 15 sacs de 100 litres de déchets, en grande majorité en matière plastique. Triés par catégorie, ils ont été évacués vers la commune de Deshaies, qui avait mis une benne à disposition.
À deux pas du cœur de Parc national de la Guadeloupe, Olivier et Renaud, de West Indies Cottage, vous proposent six hébergements insolites dans le panorama époustouflant de la forêt luxuriante de Pointe-Noire. Chaque logement possède une décoration et une ambiance uniques. Vous pourrez ainsi choisir entre une roulotte spacieuse avec sa terrasse attenante, une cabane de pirate pensée comme un loft ouvert sur la nature, un moulin à vent à la déco bucolique ou encore un double carbet avec vue sur un étang peuplé de nombreux poissons et nénuphars. L’établissement est labellisé depuis 2019 Esprit Parc national de la Guadeloupe. Cette marque est attribuée à des acteurs économiques engagés dans une démarche de préservation de la biodiversité.
À cette occasion, le Parc national de la Guadeloupe a tenu à rendre hommage à ses collaboratrices qui œuvrent chaque jour et depuis de nombreuses années à la préservation de la biodiversité de notre bel archipel. Elles s’appellent Céline, Evely, Liliane, Mélanie, Nadia, Carole, Noémie, Amélie, Sarah, Murielle, Sophie, Myriam, Marie-Denise, Laure-Alice, Louise, Maïtena, Marie, Naëma, Lynda, Canelle, Maddy, Mélissa, Suzy, Peggy, Catherine, Marie-Anise, Marie-Pierre, Bernadette, Marie-Victoire, Stéfy, Hélène, Anise, Caroline, Maëva, Anesheinddy, Moane et Emma. Elles sont responsable de service, assistante administrative, cheffe de département, secrétaire générale, chargée de mission, garde-monitrice, adjointe au chef de pôle terrestre ou agent d’accueil. Cette vidéo leur est dédiée. Valérie Séné, directrice du Parc national de la Guadeloupe, y lit un poème en créole de Didyer Mannette, "Fanm Doubout, Fanm Gwadloup" tiré du recueil "Nou pran mo".
Nous sommes en 1989, le 20 février très exactement, quand le premier Parc national des Outre-mer voit le jour en Guadeloupe. L’établissement, fruit d’une dizaine d’années de gestation, se donne alors pour mission, entre autres, de préserver, étudier et valoriser la biodiversité du territoire 🌱 35 ans plus tard, notre volonté est encore et toujours la même: sauvegarder les patrimoines naturel, culturel et paysager de notre bel archipel: "De connaître et protéger, accueillir et sensibiliser, et accompagner le territoire vers un développement durable."💪 Aujourd’hui, la protection des milieux naturels de notre archipel se concrétise. Soyez certains que tous les agents du Parc continueront, sur le terrain et en dehors, pour de nombreuses années encore, à lutter contre les effets du changement climatique. Et à transmettre leur amour de la nature au plus grand nombre. Pa oublié, Pawk nasyonal Gwadloup, sé richès an nou ! 💓
Dans le cadre du mois consacré aux zones humides, le Parc national de la Guadeloupe a proposé, ce jeudi, une randonnée commentée autour du Grand Étang à Capesterre-Belle-Eau. L’occasion pour les participants de découvrir ou redécouvrir ce vaste plan d’eau situé en plein cœur de Parc et s’étendant sur 5 hectares pour une profondeur de 10 mètres environ. Ils ont ainsi pu profiter du sentier entourant le Grand Étang qui a rouvert depuis le début de l’année grâce aux travaux réalisés par nos chargés d’entretien des espaces naturels avec l’aide du Département. Une partie de la boucle avait en effet été fermée suite au passage de la tempête Fiona. Un sentier qui offre donc à nouveau aux visiteurs la possibilité de découvrir les principales caractéristiques de la forêt dense dans une ambiance paysagère unique en Guadeloupe, comme l’explique Céline Lesponne, adjointe au chef du Pôle terrestre du Parc. Une vidéo réalisée par Boris Courret
Le Président, la Directrice et l'ensemble des agents du Parc national de la Guadeloupe vous présentent leurs meilleurs vœux pour l'année 2024 ! Le Parc national de la Guadeloupe est un territoire qui couvre des espaces protégés parmi les plus riches et les plus emblématiques de la Guadeloupe : la Soufrière, les chutes du Carbet, les Mamelle, les Îlets Pigeon et le Grand Cul-de-sac marin ! C'est aussi une zone d'adhésion de 21 communes qui entretiennent un lien étroit avec les cœurs de Parc national. C'est surtout une équipe de 70 hommes et femmes engagés au quotidien pour connaître et protéger notre biodiversité, aménager et gérer nos espaces naturels, accueillir et sensibiliser le grand public et contribuer au développement durable de notre territoire depuis plus de 30 ans. Le Parc national de la Guadeloupe est le 7e parc national de France et le 1e créé en Outre-mer en 1989. Il couvre entre autres 17 300 ha du massif forestier de la Basse-Terre, 3 200 ha dans le Grand Cul-de-sac marin et une aire maritime adjacente de 130 000 ha. Il a été largement réformé en 2009 conduisant au renforcement des relations avec les communes de son territoire et une place majeure accordée aux élus locaux. Il porte aussi plusieurs reconnaissances internationales telles que la liste verte de l'Union international pour la conservation de la nature, la charte européenne de tourisme durable, la convention de RAMSAR et la réserve de biosphère accordée par l'UNESCO depuis 30 ans.
À deux pas du Jardin Botanique de Deshaies, l’ecolodge Au Jardin des Colibris propose une ambiance végétale qui fait le bonheur des oiseaux en tout genre. La conservation des Tendacayou et autres arbres tropicaux dans le jardin, nécessaire à l’installation de l’avifaune, procure également une protection végétale naturelle contre les fortes chaleurs. Quant aux gîtes et lodges avec vue sur la magnifique baie de Deshaies, ils sont dotés de tout le confort nécessaire à un séjour en totale autonomie. Nous avons rencontré le gérant, Matthieu Cornet, qui nous explique ce que représente pour lui la marque Esprit Parc national de la Guadeloupe. Un reportage de Boris Courret
Dans ce nouveau format vidéo, nous vous proposons de marcher en forêt dans les pas de Félix Bastaraud, garde-moniteur au Parc national de la Guadeloupe, qui, au gré de ses tournées, vous donne de nombreux conseils afin de profiter de notre nature en tout sécurité. Dans ce premier épisode, "Basta" vous parle de nos rivières et du danger qu’elles représentent. Car même s’il semble faire très beau, une crue est vite arrivée. Et à l’occasion du mois du Créole, c’est dans notre langue régionale qu’il nous délivre ses précieuses recommandations, dont beaucoup sont tirées de l’expérience des anciens, pour ne pas se faire surprendre. De récents faits-divers ont encore démontré les risques que comportaient la randonnée en montagne surtout en cas de brusque montée des eaux. N’oubliez pas, en milieu naturel, il faut faire preuve d’une grande vigilance, d’autant que la Guadeloupe est soumise à des risques naturels et ceux liés à la randonnée en milieu tropical. Les phénomènes atmosphériques évoluent très vite alors on reste prudent ! Un reportage de Boris Courret.