C’est à cette question que répond l’étude que le Parc a présenté à la conférence du Golf and Caribbean Fisheries Institute (GCFI) qui se tient en Guadeloupe du 4 au 8 novembre. Pour mener à bien cette étude, des observations de terrain ont été effectuées, entre les années 2023 et 2024. Au total, 134 sites ont été échantillonnés. Les récifs coralliens sont au cœur d’une compétition perpétuelle pour l’espace et l’envahissement des coraux par les macroalgues est un des principaux facteurs de la disparition des communautés coralliennes. Si on combine toutes les stations sur lesquelles on a observé des macroalgues, l’étude révèle que 87 % des sites sont impactés. Ces résultats montrent les conséquences de la mauvaise qualité des eaux côtières de Guadeloupe qui souffrent des pollutions par les matières organiques et les nutriments. Ces facteurs contribuent largement à la prolifération algale dans les eaux de l’archipel. Si la qualité de l’eau ne progresse pas rapidement, l’état de santé des communautés coralliennes de Guadeloupe continuera à décliner.