Aux côtés de la Région Guadeloupe et de l’Agence régionale pour la biodiversité des îles de Guadeloupe (ARBIG), le Parc national de la Guadeloupe participe à cet événement mondial en tant que référence majeure en matière de préservation des milieux naturels marins dans les Outre-mer.
Le Parc national de la Guadeloupe : un acteur exemplaire de la protection marine
À l’occasion de l’UNOC-3, le Parc met en avant plusieurs démarches qui illustrent son engagement pour une mer vivante, protégée et partagée :
- La gestion concertée de l’îlet Pigeon, site emblématique situé en cœur de parc, où la cohabitation entre protection des habitats, tourisme durable et activités traditionnelles comme la pêche artisanale fait l’objet d’un dialogue constant avec les usagers,
- La restauration écologique des récifs coralliens du Grand Cul-de-sac marin, zone classée Réserve de biosphère par l’UNESCO, où le Parc pilote des actions de repeuplement corallien, de sensibilisation et de surveillance écologique continue,
- Une gouvernance fondée sur la proximité et la co-construction, avec une présence permanente sur le terrain, des comités de concertation et des dispositifs d’éducation à l’environnement qui irriguent tout le territoire.
Par ces actions, le Parc national démontre qu’il est possible de conjuguer excellence environnementale, participation citoyenne et développement durable.
Une vision commune : faire des Outre-mer des territoires pionniers des transitions écologiques
La délégation guadeloupéenne à l’UNOC-3 reflète une ambition partagée entre les trois institutions, la Région Guadeloupe, à travers sa stratégie de croissance bleue, soutient un modèle économique maritime résilient et innovant ; l’ARBIG, opérateur régional de la biodiversité, valorise les solutions locales fondées sur la nature, notamment dans les milieux humides et face aux espèces exotiques envahissantes et le Parc national de la Guadeloupe, enfin, porte la voix d’un territoire où la préservation du patrimoine naturel s’appuie sur la science, la gouvernance locale et l’engagement citoyen.
Ensemble, ces trois institutions affirment que la Guadeloupe n’est pas seulement en première ligne face aux effets du dérèglement climatique – elle est aussi porteuse de solutions ancrées dans les réalités ultramarines et transposables à l’échelle globale.
UNOC-3 : une opportunité de visibilité internationale pour le Parc. Son rôle de passeur entre les enjeux globaux et les dynamiques locales conforte la place du Parc dans les grands réseaux internationaux de conservation (UICN, UNESCO, AMP) et renforce sa capacité à mobiliser des financements, tisser des partenariats scientifiques et partager ses bonnes pratiques avec d’autres territoires insulaires.
Dans le cadre de cette réelle mobilisation guadeloupéenne, M. Ferdy LOUISY, président du Parc national de la Guadeloupe, déclare :
Notre mission va bien au‑delà de la préservation : il s’agit de réconcilier les Guadeloupéens avec le vivant – terre, mer, forêts, récifs – et de nourrir une gouvernance responsable qui assure la transmission aux générations futures. En participant à l’UNOC, nous portons la voix de ces écosystèmes caribéens et montrons que la protection de l’océan commence sur nos rivages.
Cette participation s’inscrit pleinement dans l’Année de la Mer, soulignant que les territoires ultra-marins sont en première ligne face aux défis du dérèglement climatique, des pollutions marines et de la pression sur les ressources.
Pour en savoir plus sur l’UNOC-3 et les contributions du Parc national de la Guadeloupe, regardez la vidéo ci-dessous.